Mise au point
Je suis pas fière de ne pas avoir mis à jour mes écrits, j’ai vécu et je vis tellement de choses importantes, des choses que je n’avais jamais vécues jusque là... Je suis encore et toujours pleins de questions, de doutes… au bord de l’inconnu. je crois que je suis à nouveau morte de peur. Trop de choses (matérielles) s’accumulent et me gâchent la vie, m’empêchant de vivre au jour, de profiter de chaque minutes qui passent sans insousciance.
Ced et moi traversons une période difficile. Ca fait des semaines qu’il est sur les nerfs (et il as de bonnes raisons, il doit terminer son mémoire et il n’arrive pas à s’y mettre sérieusement). C’est disputes sur disputes. J’essaye de prendre sur moi, de ne pas relever mais à des moments je ne peux plus et je craque moi aussi (j’ai moi aussi mes problèmes). Il se fâche sur moi pour des bétises, juste parce qu’il est énervé. Je ne le reconnaît plus. Lui qui étais serviable, compréhensif, qui prenait partie à la vie dans la maison, qui prenait plaisir à me parler, à m’entretenir sur des milliers de sujets, qui ne se lassait jamais de s’occuper de moi, lui qui me suivait partout, qui ne savait pas faire un pas sans moi. Lui avec qui j'étais sans cesse en interférence, nous étions relié par un lien imaginaire qui nous faisait tout partager.
Aujourd’hui, il s’occupe très peu du chien ou du moins le stricte minimum, il passe des heures et des heures sur le net, il ne m’aide même plus pour faire la vaisselle sans que je le lui demande… Où que l’on aille il est prêt à exploser, on dirais qu’il ne prends plus plaisir à rien. J’ai presque l’impression qu’il me fuit, qu’il s’enferme dans sa bulle où je n’ai pas de place.
A chaque crise, soit j’attends qu’il revienne vers moi ou soit c’est moi qui vais à lui . Mais à chaque fois je rétablis le dialogue. Je lui demande des explications, je lui dit ce que j’ai pensé de la situation, que je ne suis pas prête à revivre telle ou telle chose, que je veux bien faire des conscessions si il en fait de son côté. Je tiens à notre histoire et je préfère essayer de régler les malentendus au fur et à mesure pour ne pas arriver à une situation de non retour. Réconciliations.
Mais dernièrement, je reste amère. Je n’ai pas l’impression que le problème soit résolu. Je trouve que rien ne vient de lui, pas d’escuses, pas de propositions, pas de promesses de changements ou d’efforts… Et je le sent prêt à exploser à nouveau, et moi j’ai un poids sur le coeur. Je me sent mal, pas aimé, seule.... seule à affronter les difficultés de la vie de tous les jours...et elle est pas rose la vie.
Je suis fauchée. A sec.... Je ne sait pas comment je vais hônorer mes frais (loyer, prêt, charges, téléphones,...) ce mois-ci et ceux à venir. Au point que je vais devoir vendre ma lupo (toto) à contre coeur. Ce ne sont pas les 250 euros que nous reçevons de ces parents qui vont m’aider réllement, juste à ce que l’on en meurs pas de faim, sans plus. Pour ne rien arranger je n’arrive pas à retrouver un boulot, mon expérience ne suffit plus cette fois-ci. J’ai essuyé deux refus en 15 jours (ils m’auraient pris si j’avais eu mon diplôme!). Toujours pas trouvé de nouvelle colocataire. La chienne nous coûte très chère en bouffe, elle ne peut pas manger n’importe quoi, elle as l’estomac fragile la demoiselle !
Tout ca me mine, ... et quand un jour je craque et que je n’arrive plus à gérer, à être forte, à garder espoir, Ced m’engueule et ne comprends pas pourquoi je reste au fond de mon lit et que je n’ai envie de voir personne !
Hier.
Une fois de plus, une fois de trop. Après une ultime crise en ville, j’avais prit la décision de lui demander de retourner la semaine chez ces parents. Pour qu’il se retrouve au calme, loins des problèmes (du chien et de moi), afin qu’il puisse se consacrer à son mémoire et réfléchir à notre avenir. Je voulais vraiment qu’il reprenne une partie de ces affaires, et que l’on recommence à ce voir les weekends. De retrouver le plaisir de l’attente, des retrouvailles, de faire des projets,...J’en étais venue à penser que peut-être on avait un peu trop précipiter les choses, qu’on aurait pas dû vivre ensemble aussi vite. A vivre ensemble, il n’as plus d’envie. Je ne fais pas partie de ces futurs projets, il n’as plus d’envie de faire des choses avec moi… puisque je suis tout le temps là.
Les choses ne se préparent plus dans sa tête et je crois que ce n’est pas bon.
Il est toujours là aujourd’hui et n’as pas l’intention de plier bagages. Mais cela ne me rassure pas. Nous avons eu une longue discussion hier soir. Il s’est ouvert à moi mais ne m’as pas vraiment appris quelque chose que je ne savais pas. Ces angoisses, ces craintes du début sont toujours là, omniprésentes. Je n’ai apparement pas réussi à les dissiper, à lui donner un peu confiance en lui avec mon amour.
Il dit ne pas avoir envie de s'éloigner de moi. Qu’il reconnaît m’avoir quelque peu négligée "inconsciement", avoir reproduit son schéma de vie qu’il avait chez ces parents (se comporter comme à l’hôtel). Qu’il est mal en ce moment, qu’il se trouve nul, qu’il ne sait pas où il vas, qu’il as envie de pleins de choses mais que rien ne bouge, qu’il est impatient (ca c’est moi qui le dit!). Qu’il as l’impression d’avoir laissé passer sa vie, de ne pas avoir réussi à la prendre en main… alors qu’il est à l’aube de sa vie..
Il dit aussi qu’il est en train de reproduire ce qu’il as déjà vécu avec certaines de ces ex. Sans doute par peur de s’engager. alors qu’il ne s’est sans doute jamais autant engagé qu’avec moi. Il dit qu’il as douté que je soit "celle", mais que tout est là pour lui prouver que je suis peut-être bien "La" bonne.
Des mots. Moi je veux plus.
Nous venons à nouveau à l’instant d’avoir une discution. Plus ouverte, plus franche, plus constructive. Je lui ai dit afin qu’il comprenne bien, que je ne suis pas rassurée, que je suis perdue et que je ne suis plus certaine de rien. Que j’ai peur. Cette fois il l’as dit… Il vas faire des efforts. A lui de prendre sa vie en main… Mais à la prochaine dispute, il est prévenu, on fait une pause, chaqu’un de notre côté