J’ai attendu le temps de midi avec impatience. M’occupant comme je pouvais. Je ne l’ai pas vu passer devant ma chambre pour se rendre au réfectoire mais quand j’y suis arivée il y étais déjà installé. Nous avons pris notre repas ensemble comme la veille. Un des participants de l’hôspitalisation de jour s’amusait de le mettre mal à l’aise en lui lancant des petites réflexions pas piquée des vers.

La première chose qu’il m’as confiée lorsque nous nous sommes retrouvé en tête à tête dans la cafétéria du service des enfants, c’est qu’il s'étais un peu pris la tête avec sa copine la veille au soir. Pourquoi me dire cela ? Je n 'ai pas pu m’empêcher de lui dire que cela ne m'étonnait en rien, et c'étais tout a fait vrai.
Nous avons passé une bonne heure à discuter. Il n’as pas pu se retenir de m’avouer qu’il avait littéralement flashé sur moi et que cela le perturbait beaucoup depuis la veille. Il as l’impression que je correspond a l’idée de la femme idéale qu’il s'étais fait (je me demande bien ce qu’il me trouve ! je ne suis pas vraiment à mon avantage dans cet hôpital). Il ne comprends pas ce qui lui arrive, lui qui pensait avoir trouvé une relation qui lui convenait. C’est une des raisons pour lesquelles il s’est un peu pris la tête avec sa copine. Il m’as dit qu’il allais prendre le temps de réfléchir et d’essayer de comprendre pourquoi je le perturbe tant. Ca le perturbe tant qu’il n’arrête pas de m’en parler ! Il revenait sans cesse a ce sujet, trouvant bizarre qu’il me parle si ouvertement.

Je ne savais pas comment réagir. Je ne peux pas vraiment me réjouir de l’avoir rencontré puisqu’il n’est pas libre… et d’un autre côté ca me fait énormément plaisir tout ce qu’il me dit… ca me redonne confiance en moi et en la vie !

Nous avons aussi parlé de nous.
Il sait pourquoi je suis là, il connaît un peu mes difficultées.
Par contre lui as beaucoup de mal à m’en parler. J’ai l’impression que c’est devenu presque tabou, qu’il a peur qu’on le juge. Rien ne transperce lorsqu’il parle ou dans son comportement, rien ne m’as vraiment mit la puce à l’oreille. Il as envie de m’en parler, il dit qu’il sent qu’il peut avoir confiance en moi, que je garderai cela pour moi et que je ne le jugerai pas. Seule sa mère, son psychiatre et sa psychologue sont au courant. Il n’en as jamais parlé à personnes d’autres, mêmes pas à ces conquètes. Mais il as encore besoin de temps. Mais je sait que ca sortiras, et je sait aussi que cela lui feras du bien.

Nous avons passé trois heures ensemble.
Et pour tout les deux s'étaient très difficile de garder nos distances, de ne pas nous toucher!( Il as pas pu se retenir de me toucher la main). A 15h nous nous sommes séparés sans nous dire aurevoir.
Je l’ai attendu dans ma chambre, je pensait qu’il viendrais me dire aurevoir avnt de partir… Il n’est pas venu. Timidité ? Ou peut-être qu’il a jugé qu’il ne valait mieux pas!
J’ai regarder les heures s'écouler tout doucement. A 20h j'étais au lit. Dormir pour m’empêcher de penser trop à lui, peine perdue, il est dans toute mes pensées… et je crois qu’il en est de même pour lui…