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Au passé...Antérieur (suite)

Mercredi 27 août
Ce jour là, j’ai bien failli rencontrer ses enfants.
Depuis mardi il m’en parlait.
La veille au soir, il pesait le pour et le contre, me demandait ce que j’en pensait…
J’y ai réfléchi deux heures avant de lui donner une réponse.
Si j'écoutais ma raison, j’aurais repoussé cette première rencontre.
Si j'écoutais mon cœur, je faisait mon sac et les rejoignais.
4 jours qu’on se connaissait et il voulait déjà me présenter ses gamins !
Ce soir là, j’avais l’impression qu’il voulait que je vienne (j’ai du me retenir pour ne pas préparer mon sac). Et finalement, le lendemain alors que j'étais sous la douche il m’appelat et me laissa un message comme quoi il allais voir un ami et ses enfantsle même et qu’il fallait mieux qu’on annule. Je l’ai assez mal pris je dois dire. Pas du fait qu’il annulait mais la raison pour laquelle il annulait. J’aurais très bien compris si il m’avais simplment dit qu’il estimait que c'étais trop tôt.
Je l’ai appeler du boulot, enfermée dans les toilettes.
Première prise de tête !
J'étais déjà pas très bien a ce moment là, et je me suis demandée comment j’allais pouvoir surmonter cette journée, cacher à mes collègues mes yeux rougis.
Je me réjouissait de la soirée qu’on aurait du passer ensemble, c'étais cela qui m’avait motivée à me lever ce matin là.
Mais heureusement mes collègues m’ont pas mal entourée, on as passé le temps de midi chez l’un deux.
C’est la soirée qui fût plus dur, il me manquait.
Bouquet final : il m’as appelé une fois les petits couchés et est-ce qu’il ne me proposait pas de le rejoindre à 21h30 ! Non mais, je suis pas à sa disposition !!!
Ce seras pour une autre fois !

Jeudi 28
Journée grise, journée sans lui.
Je l’imagine s’occupants des petis, il vas les emmener à l’aéroport voir les avions décollés…moi qui adore les aéroport…tout pour meplaire, j’aimerai être ave eux.
Le soir tombé, il m’appel et me raconte sa journée avec les loustiques.
On trouve toujours des choses à se dire alors qu’on s’appel tous les jours !
Plus qu’une nuit à dormir l’un sans l’autre.
Demain il vient me chercher. Je vais découvrir son chez lui, fini de me l’imaginer.

Vendredi 29
je suis chez moi à 16h (terminé le boulot une heure plustôt).j’ai même pas le temps de me préparer, il est déjà là. Il m’attends sagement devant la télé le temps que j’achève de me préparer.
Durant le trajet, je suis nerveuse au point que je dois lui demander de s’arrêter sur une aire d’autoroute, j’ai envie pressante (c’est toujours comme ca quand je suis nerveuse, ou j’ai froid ou j’ai besoin d’aller au petit coin ! c’est la vie !!!).
Le temps de faire quelques courses pour manger le soir et de luoer deux DVD et nous voilà chez lui. Il me fait fair le tour du propriétaire. Agréable duplex, très spacieux avec deux chambres. On se parle, on se découvre encore et toujours…il me montre des photos de sa vie… (même celle de son mariage raté).
Il me parle de lui, il me parle de nous.
Je ne sait plus exactement à quel moment ni pourquoi mais toujours es-t-il qu’il m’as dit qu’il avait envie qu’on essaie de vivre ensemble…
Tout vas trop vite,…c’est trop beau…je ne réagit pas …mais j’ai entendu…j’en meurre d’envie mais c’est pas raisonnable.

Vous ai-je dit qu’il est auteur, compositeur et interprète ?
Il mefait une démonstration de ses talents, je suis àssise derrière lui, je l’observe à son insu…il est magnifique. Encore un aspect de lui qui me fait craquer. Sa fragilité, son côté artiste,…tout cela me plaît énormément.
La soirée est riche en sensation, on s’embrasse, on se caresse, …on se découvre.
On regarde le premier DVD, pas terrible, on entamme le second mais on l’abandonne pour aller se coucher, on tombe de fatigue. On arrive pas à s’endormir, à se lâcher, à se décoller l’un de l’autre. Les calins se font plus pressants, plus rapprochés, plus torrides…on a envie l’un de l’autre, pas de doute mais on ne cède pas à la tentation. 5H du mat, le sommeil l’emporte et nous submerge tout deux.