ImAgEe

Who I am in 2024 ?

Oui, qui suis-je aujourd’hui,
Pertinente mais complexe question.

A oui, c’est la Valentine’S Day aussi aujour’d’hui, et oui on est toujours le 14 pour quelques heures.
Et bien que je soit en train d’essayer de faire une nouvelle introspection, je

ils sont capables d’être heureux et satisfaits. Ca les gens n’y arrivent plus. Et c’est la faute des comédies romantiques avec leurs preuves d’amour grandioses qui font tourner la tête des gens. Et aussi leurs chansons gnangnans. Et les couchers de soleil. On m’explique ce qu’ils ont de si chouette ? Ouais ! La terre continue de tourner. Tout comme elle le fait 24h par jour. Ouais ! Le soleil est toujours en train de se coucher quelque part dans le monde, non ? Ouais ! En tout cas du point de vue de l’évolution, ça n’a aucun sens. La nuit tombe, les prédateurs émergent. Donc très logiquement, l’homme et la femme de Néandertal vont aller s’installer bien en vue sur un rocher pour regarder le coucher du soleil. C’est absurde franchement. Sérieux, c’est..."

"Les gens, même seuls, sont capables d’être heureux et satisfaits".
C’est ça qui me parle.

A 19 ans, j’étais persuadée que je n’arriverais pas à vivre seule. (Ce mal être était tel que j’ai mis mes études entre parenthèses, peut-être ai-je même mis, en même temps, mon avenir en péril, faudra que j’approfondisse cela aussi).
Ma seule obsession à cette époque était de trouver l’homme qui allais partager ma vie.
J’avais également une envie de maternité assez irrépressible, heureusement qui a été peu assourdie par la naissance de Cy, ma filleule l’année de mes 21 ans. Elle m’as aidée à combler cette envie qui m’envahissait et à me permettre d’attendre avec plus de sérénité et sans empressement de pouvoir porter mon propre enfant.
6 ans plustard, le géniteur de mes enfants est entré dans ma vie, et il a concédé à me faire croire en notre histoire une petite décennie, non sans mal, sans cris, sans pleurs.
Puis, il m’as lâchement tourné le dos et m’a, suis je puis dire "reniée", c’est comme cela que je le qualifierai. Car non seulement, il m’as quitté (je ne dirai pas "cessé" de m’aimer car m’as t’il seulement aimée?") mais il a balayé nos 9 ans de vie commune, la complicité que je croyais partager avec lui et même ma place de "Mère de ses enfants", je n’avais plus l’impression qu’il me la reconnaissait.

Mais revenons-en au présent qui devait nous occuper.
A 46 ans, j’arrive à vivre seule. Seule, on s’entend "sans un homme partageant ma vie".

Qui suis-je donc?
Ou plustot où en suis-je ?

Je vais donc fêter mon 47ième Primptemps dans quelques mois.
Petite confidence, j’ai du mal à retenir mon âge, je dois vraiment me concentrer.
Je crois que je suis restée bloquée à 45 ans. C’était un bel âge.
Où tout était encore possible. La limite que je m’étais fixée pour un troisième hypothétique enfant, qui ne s’est donc jamais concrétisé. A fortiori que je n’ai jamais retrouvé un amoureux, amant, géniteur pour me donner cette ultime petite graine à faire germer au fond de mon utérus.

Whaouw, je n’aurais jamais écrit comme cela avant… on voit bien que j’ai passé la quarantaine et que je me permet plus de choses "littérales".

La Thérapeute et le Journaliste finissent ensemble, mince je vous ai spoiler !
C’étais prévisible en fait… je vais essayer de ne pas vous raconter l’épilogue.
Ben non, ce n’étais pas fini, il reste 36 min de film voyons!
Et il faut bien que je le termine ce soir ce film à l’eau de rose.

Ce texte lui à sa vie devant lui.

22h49.
Bon qu’est-ce que je fais?
Le film est terminé (il m’as fait du bien d’ailleurs ).
Je vais dormir?
C’est un dilemme.

Il y a cet espèce de "ne pas vouloir s’arrêter" encore une fois.
C’est apparement une chose qui m’anime.
Sans doute un trait de caractère.
Je m’explique. Quand je commence, ou redémarre quelque chose qui me plait il y a cette sensation de manque qui m’envahi une fois que je m’arrête.
Comme avec le dessin. Quand je prends du plaisir je ne veux que cela s’arrête.
Je passe des heures à gribouiller et je fini par aller me coucher car je ne fais plus rien de bon, je suis plus que fatiguée et malgré cela, je ne trouve pas le sommeil. Je n’ai qu’une envie, m’y remettre. C’est pareil pour l’écrit. Tu vois de quoi je parle ? Pareil avec mes coachings d’impro, j’en reparlerai.

Est-ce une chose, une sensation courante ? Ou m’est-ce personnel?
Je crois que ma fille partage parfois cela, mais sur d’autres plans.

Je m’égare, je crois qu’il est temps que j’en reste là pour ce soir. J’ai pas répondu à ma question initiale mais je vais être raisonnable, ce sera pour un autre jour..
Bonne fin de soirée.

PHYSIQUE SANTE FAMILLE VIE PRO VIE PRIVEE ENVIRONNEMENT AMIS ANIMAUX PROBLEME AVENIR PROJET MANQUE