Introspection Littéraire
Se relire, c’est assez addictif, à chaque fois j’ai du mal à m’arrêter.
Mais systématiquement, c’est aussi, émotionnellement, perturbant.
Inévitablement mes yeux se remplissent et finissent pas laisser couler quelques larmes que je sèche du revers de la main.
Ecrire, l’est également, la preuve, je suis à nouveau là. Mais là, pas de larmes...
(Je vous rassure, cette fois dans une tenue décente, voir mon texte précédent)).
Le temps de passer par la salle de bain et de nourrir Ticha et Mallow, mes quattres pattes.
Bon revenons en à nos moutons:
D’un autre côté si je ne prenais pas la peine de me relire, je ne pourrai pas me souvenir de tout ce que j’ai traversé et dès lors en tirer des conclusions. Et comprendre certaines réalités.
C’est en fait aussi ce qui me redonnent l’envie de reprendre la plume (heu oui, ce n’est plus une expression utilisée mais je n’en trouve pas de plus contemporaine).
Mais le constat est rude, car je me rends compte que je n’ai retranscrits que des brides de ma vie.
Ces récits commencés ne sont pas vraiment structurés, complets.
Il manque des étapes clés; souvent le déroulé complet dont l’absence ne permet pas de me remémorer et de comprendre concrètement le fil de l’évènement relaté.
A l’heure actuelle il me serait difficile, voir impossible de pouvoir réécrire, redécrire les choses que je n’avais pas couchées sur papier à l’époque. Au moment de les écrire, j’avais sans doute l’intention de revenir dessus par la suite (comme je le fais encore aujourd’hui d’ailleurs) mais je ne l’ai pas fait… par manque de temps, de courage, d’inspiration, ...et le temps à fait son œuvre. (C’est une leçon à en tirer pour mes écrits futurs).
Autant d’années après, je suis dès lors même à un stade où je redécouvre ces épisodes qui ont pourtant forgés et dessinés mon caractère et tracé mon avenir.
Ce n’est donc pas chose aisée que de se replonger dans ses écrits, de revivre des années plus tard des évènements qui n’ont pas été faciles et qui ont laissé des traces. Pas facile mais j’en tire aussi un plaisir certain, je vous rassure.
De me rendre compte que les "douleurs" de l’époque sont encore, d’une certaine manière, aujourd’hui actuelles. Les "Traumas" d’aujourd’hui ? Note à moi-même : ce serait bien d’approfondir la dessus.
Il y a tant de choses que je n’ai pas dites et écrites à l’époque, et qu’il m’est difficile émotionnellement de revenir dessus. Ma mémoire fait défaillance aussi, reconnaissons le. Mais pour pouvoir comprendre ce serait sûrement nécessaire. Il vas donc peut-être falloir aller fouiller un peu au fin fonds de ma mémoire.
Il y eu les déceptions, les déconvenues, les séparations, les incompréhensions, les désillusions, les non-dits, les blessures, ... en parallèle des reconstructions, des espoirs, des changements, des remises en questions, des acceptations, .... pour toujours continuer à aller de l’avant.
Est-il primordial de revenir sur le passé nécessairement ?
Peut-être, mais "sur le principe" du "chaque chose en son temps".
La priorité aujourd’hui est peut-être de faire un bilan.
En faisant inévitablement des retours en arrières mais cela sera moins douloureux que de me replonger dans les écrits de mon passé, de but en blanc, sans avoir une arrière pensée derrière.
Qu’en pensez-vous?
Je serais curieuse de le savoir.