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Une trace

Tu es toujours là toi ! Tu n’as pas été DELETE?
Je suis revenue là tu vois… j’ai peut-être bien à nouveau besoin de toi!
14/10/2013 Aujourd’hui
14/10/2012 Hier...enfin 365 jours.
365 jours et un camion de déménagement… le petit film qui repasse, on se refait une petite séance nostalgie...et mon monde qui basculait… Est-ce que j’avais peur?
Je ne me souviens plus d’un sentiment de peur. Il est certain que je ne savais pas de quoi serait fait demain, comment il allais réagir à notre séparation. Mais je me souviens de cet espoir sous jacent à ma décision… le retrouver...lui le papa de notre petit garçon et de sa petite soeur née de nos corps.

De la tristesse oui, je m’en souviens aussi, ...des cris, des mots, des larmes...aussi...
Les nôtres mais aussi les pleurs de notre fils qui avait alors 5 ans. Je revois son attitude face à notre annonce. Petit bout de chou… on t’as blessé ce soir là… mais comment faire autrement ? Te respecter et te protéger s’était aussi devoir te parler, t’expliquer, répondre à tes questions et tout faire pour te rassurer et t’accompagner dans ton monde qui basculait. Oui le tien aussi mon fils. Papa a beau être psy et maman éduc, nous ne pouvons que "MIEUX" te protéger mais pas t’empêcher de souffrir, d’être atteint par cette situation. Je me suis rendue compte que j’ai pu mettre pleins de petites choses pour te protéger et ne pas rentrer dans certains comportements de ces parents séparateurs. Et ta petite soeur, pas plus haute que trois pommes mais qui a apparement ressenti toute la douleur de sa maman… votre maman qui vous aime tant et qui espérais pouvoir vous protéger...Petite soeur qui avait commencé à disfonctionner avec la nourriture avant même qu’on ai commencé les cartons. Nos cartons mes chéris, avec vos joujoux, vos beaux habits, vos crayons de couleurs qui faisait l’arc-en-ciel de vos vies… car maman vous a emmenée avec elle… il n’aurait pas pu en être autrement.
J’ai peut-être mis un an avant de prendre la plume ou plustot de me pencher sur les touches de mon clavier.
Mais j’espère que je vais arriver à me confier à toi… journal… pour parler à mes enfants. Pour leur laisser une trace de ce que nous avons traversé à cette période là. Papa et moi et vous mes enfants, indéniablement.
Les technologies de notre époque nous permettent tellement de choses, de laisser des traces… sans savoir qu’elles repercussions elles pourront avoir sur vos vies.
Ces souvenirs vous permettrons peut-être de comprendre un peu mieux et de prendre conscience de l’ampleur de la situation, d’avoir un aperçu de ce que je pensais en ce 14 octobre 2013 et de ce que nous avons vécu tous les 4.
Nous sommes toujours une famille, une famille éclatée mais une famile malgré tout. Une famille qui a mal fonctionné, qu’on a pas su ou pu reparer et soigner à temps. Mais une famille qui survit toujours magré elle, malgré tout… grâce à qui ?

Stromae dans les oreilles, à fonds.. je veux m"atourdir me perdre dans les paroles pour en faire surgir les miennes.
Stromae, cet artise de notre époque. Avec ses chansons qui tournet en boucles sur l’auto-radio de maman et papa,... tu t’en souviendra mon fils, toi qui as une mémoire si étonnante parfois ?

Mais je reviens en 2012, une autre entre nous déjà...depuis quelques temps avant même que nous ne dormions dans des lits séparés.
Une, puis deux, trois et enfin 4 en 365 jours. Quatrième toujours présente et qui tente de s’installer à ma place. Qui prends de la place, qui deviens de plus en plus grosse au point de commencer à m’étouffer, de me donner la migraine et des hauts le coeur.
Ca tu ne le sais pas mon fils et peut-être que cela je l’effacerai.
Je suis une maman qui protège le papa, qui ne l’accable pas aux yeux de ses progénitures.
Ce papa si beau, si rose si parfait… Au risque qu’un jour ce soit moi qui endosse en premier lieu le "mauvais rôle" alors qu’en fait....

Stromae / TOUS LES MEMES

Vous les hommes vous êtes tous les mêmes
Macho mais cheap
Bande de mauviettes infidèles
Si prévisibles
Non je ne suis pas certaine
Que tu l’mérites
Vous avez de la chance qu’on vous aime
Dis-moi merci

Rendez-vous, rendez-vous, rendez-vous au prochain règlement
Rendez-vous, rendez-vous, rendez-vous sûrement aux prochaines règles

Cette fois c’était la dernière
Tu peux croire que c’est qu’une crise
Matte une dernière fois mon derrière
Il est à côté de mes valises
Tu diras au revoir à ta mère
Elle qui t’idéalise
Tu n’vois même pas tout c’que tu perds
Avec une autre, ce serait pire

Quoi toi aussi tu veux finir maintenant ?
C’est l’monde à l’envers
Moi je l’disais pour t’faire réagir, seulement
Toi t’y pensais

Rendez-vous, rendez-vous, rendez-vous au prochain règlement
Rendez-vous, rendez-vous, rendez-vous sûrement aux prochaines règles

Facile à dire, je suis gnan-gnan
et que j’aime trop les bla-bla-bla
Mais non non non, c’est important
Ce que t’appelles les ragnagnas
Tu sais la vie c’est des enfants
Mais comme toujours c’est pas l’bon moment
Ah oui pour les faire, là, tu es présent,
Mais pour les élever y’aura des absents
Lorsque je n’serai plus belle,
Ou du moins au naturel,
Arrête je sais que tu mens,
Il n’y a que Kate Moss qui est éternelle

Moche ou belle, c’est jamais bon
Bête ou belle, c’est jamais bon
Belle ou moi, c’est jamais bon
Moi ou elle, c’est jamais bon

Rendez-vous, rendez-vous, rendez-vous au prochain règlement
Rendez-vous, rendez-vous, rendez-vous sûrement aux prochaines règles

Tous les mêmes, tous les mêmes, tous les mêmes, et y’en a marre
Tous les mêmes, tous les mêmes, tous les mêmes, et y’en a marre
Tous les mêmes, tous les mêmes, tous les mêmes,
et y’en a marre
Tous les mêmes, tous les mêmes, tous les mêmes