ImAgEe

Conscience

Aujourd’hui, j’ai 34 ans, 6 mois et 11 jours.
Je suis femme; mère de famille de deux enfants en bas âge, responsable et matûre. Une maison confortable, un boulot plaisant où je trouve enfin mon équilibre.La création de mon asbl.Le père de mes enfants à mes côtés.

Mais parfois, certains soirs, comme celui-ci, je voudrai remettre de la fantaisie, de l’exitation dans ma vie. Du danger?
J’ai l’impression que l’exitation qui rythmais ma vie, comme ma vie sexuelle, à il y a quelques années, n’est plus.

Ce soir, j’ai eu le "mal heure", de relire mes écrits sur ma relation avec l’artiste.
J’ai pris conscience de certaines choses.
Premièrement que je n’étais sans doute pour rien dans notre séparation.
Deuxièmement que c’étais peut-être quelqu’un de foncièrement mauvais finalement.
Troisièmement que parfois ma "douleur" me manque.
Cette douleur, tristesse amère installée en moi me faisiat me sentir vivante d’une certaine manière.
Comme parfois cette envie d’avoir mal pendant l’acte sexuel pour se sentir vivant, meurtrir son corps, son âme.

Je suis tjrs tentée de reprendre contact avec lui. Ca me revient par vague.
Il m’a bloquée sur FB.
Je n’existe sans doute plus pour lui.
Je voudrai lui demander des comptes, des explications, revenir sur les faits pour me sentir vivante.
Remuer le couteau dans la plaie.
Pourquoi m’afflige donc cette souffrance,... qui m’existe ?

La tristesse, la douleur moral m’exitais...
Cette exitation me manque.

Relire la réveille en moi.
Je me sent nerveuse.
Ca se réveille en moi...
J’aurai envie de faire des folies, de bousculer ma vie installée.

Je me rends compte que je n’ai pas profité de cette douleur qui m’accablait à l’époque. Peut-être que je n’avais pas compris que je pouvais en tirer autre chose.
Peut-être que lui, et les autres l’avais compris.
Ce serait complètement fou de retourner en arrière.
Si je n’avais pas d’enfants peut-être que je le ferai.
Mais alors pourquoi ne l’ai-je pas fait avant d’avoir mon aîné?
J’étais rationnelle et raisonnable.
J’ai sans doute éviter de me mettre vraiment en danger.
Car effectivement, j’ai été très mal, mais jamais en danger.
Je n’aurai jamais rien fait, consciemment et inconsciemment, pour me perdre totalement.

Et sans doute en suis-je tjrs incapable à l’heure actuelle.