J’ai enfin réussi à toucher mon AS ce matin. Me suis levée tôt expressément pour ca… mais suis allée me recoucher juste après.

Elle a faxé à la firme les papiers nécessaires. Je les appels , malheureusement ils sont fermé exceptionnellement pour cause de décès. Remis à demain, pffffffffffffff encore un jour de perdu.

J’ai rendez-vous à 13h.
Cette fois la neige à totalement disparue.
J’arrive à l’heure mais elle est occupée au téléphone. Elle me demande un peu de temps pour relier les notes u Directeur. Elle est rentré aujourd’hui de congé, faut qu’elle se remette au courant. J’acquiesce et attends patiemment, mais nerveuse.

L’entretien se déroule amicalement.
Je réponds aisèment aux différentes questions, je trouve que le courant passe bien et, de par ces paroles, je pense que c’est réciproque. Ayant déjà passé énormément de temps en compagnie du Directeur, elle ne voit pas de questions supplémentaires à me poser.

Je repart rassuré et confiante. Je le sent bien, je sais que je leur plait et que je correspond à ce qu’ils recherche… il me l’on dit. Ils me contacte avant 18h pour me donner la réponse.

Je rejoint Ced à la maison et nous partons directement rapporter du matériel didactique qu’il a apprunter. La responsable sur place nous retient longuement, vivement intéressée par un travail en partenariat avec Ced pour élaborer un outil.

C’est presque en retard qu’il arrive au Planning pour son entretien du jour. Je passe par la pharmacie avant de rentrer, spray pour la gorge, ca chatouille trop et j’empêche presque Ced à fermer l’oeil la nuit.

J’attens avec impatience le coup de fil. Le temps passe et je suis de plus en plus nerveuse. Et Ced qui ne rentre pas (il m’avouera par la suite qu’il avait fait exprès de rester plus longtemps au boulot, redoutant le moment de rentrer et le verdict. Je m’en doutais).
Il arrive juste au haut des marches quand le téléphone se décide enfin à sonner, il es t 17h55.

J’ai tout de suite compris au son de sa voix, sa facon de parler...
Et j’ai entendu Ced derrière moi râler… il avais compris lui aussi.
Blabla habituel qui ne console en rien.
A compétences égales, ils ont choisi l’homme. Dégoutée.
Le plafond qui vous tombe sur la tête.
Toute ces images que vous vous étiez déjà projetté...
J’ai même pas pleuré cette fois. Ca m’est juste tombé dessus. J’étais perdue, comme si ce n’étais pas vrai… impuissante.

Comme si les gens l’avait senti, nous avons eu un coup de fil de Muriel, la belle-csoeur de notre ancienne coloc qui viens d’accoucher. Elle appelait pour nous remercier pour les cados. Ca m’as fait du bien, permis de penser à autre chose. Puis ce fut autour de mon beau-père, puis j’ai eu ma mère. Evidemment tous décu.

Nous sommes sortis manger un bout dehors. Fuir cette maison froide et nous permettre de penser à autre chose. merci mon amour d’avoir été là, ca m’as permis d’encaisser le choc.