Passé si près...
Je suis restée seule la journée. Ce n'étais pas si grave puisque demain nous allions passer du temps ensemble. Un jour de pause…
J’aurais préféré bouger, m’occuper le corps et l’esprit… mais il n’y a qu’avec lui que j’ai envie de me bouger. Pas envie d’accompagner les parents chez mon grand frère que je vois rarement (c’est seule que je dois y retourner), pas envie de courir après une nouvelle voiture pour les parents, pas non plus envie de passer la soirée chez leurs amis. Pas la tête à ce genre d choses.
Je suis donc restée seule à regarder le petit écran (il n’y a que le samedi qu’il y a des choses plus ou moins potables à regarder).
Mon GSM sonne, je n’attendais pas de coup de fil.
Il est peu avant 18h.
C’est mon poète (M.).
Il me raconte sa journée. Sa matinée fût très dur. Il me dit qu’il a beaucoup pleuré, comme ca, il me l’avoue sans pudeur. Je suis touchée qu’il m’en parle aussi ouvertement!
Je trouve ca si..... un homme qui pleure. Ca me bouleverse.
J’aime les voirs fragiles, ces sans coeur. Cela me donnes l’espoir qu’il en ont quand même un !
Mauvaise nouvelle : on ne se voit pas demain. Je prends ca comme une douche froide. J’avais prévu de le voir… tout tombe à l’eau… pas de bout de tunnel avant le weekend prochain. Ce n’est pas pour rien que je lui en avais parlé la veille, il en as la preuve. Je comprends qu’ils ai besoin de lui pour le match. Mais je ne comprends pas ce détachement dans lequel il me l’apprends. Cela n’as pas l’air de le toucher.
Cela n’as sans doute pas autant d’importance pour lui. Il ne sait pas comme cela en a pour moi. Je reste distante le reste de la conversation. Les larmes aux yeux et il ne le sait pas… enfin je ne crois pas.
Je lui dit que j’avais eu beaucoup de mal à le quitter la veille et que j’avais hâte de le retrouver. Il me dit que lui aussi a passé un moment d’intimité intense, et qu’il n’attends que le suivant. Mais il prends cela d’un air plus détaché.
Que pense t-il vraiment ?
Je tente : Tu peux pas venir ce soir ? On peut pas se voir demain après le match... ? Sans résultats escomptés.
Dernière tentative :
On peut vraiment pas se voir dans la semaine?
Cette fois j’aboutis : on se voit mercredi après sa journée de boulot. Ouf
Il me demande de l’appeler demain vers 19h30, j’accepte.
On en reste là pour cette fois.
Je me sent mal. Mal d’avoir été distante. Mal de lui avoir fait mal sans le vouloir un pareil jour. Il as assez souffert par la perte de sa marraine. Dans ces cas là, j’ai besoin de m’escuser. Je le rappel. Il ne réponds pas. Je ne laisse pas de message. Je m’escuserai demain.
Il rappel, une demi heure plustard.
Je m’escuse de mon comportement, je lui explique que j’avais mal. Que j’aurais toujours mal quand on annuleras un rendez-vous. Mais que je regrette de m'être comportée de la sorte.
Je comprends pourquoi on ne se voit pas et je ne lui en veux pas. Mais cela ne m’empêche pas d’avoir mal.
Cette discution en entraine une autre...
Je lui dit que je ne sait pas ce qu’il pense, que j’ai besoin d'être rassurée, surtout quand on es loin l’un de l’autre. Que j’ai besoin de petites attentions comme un sms de temps en temps. Il m’en envoie si peu. Il a l’air de comprendre.
Je suis satisfaite de cet échange, je suis soulagée. J’espère qu’il as compris et que cela ne lui feras pas peur.
J’espère ne pas reproduire les mêmes erreurs, mais je ne peux pas être différente à moi-même. Soit il m’aimeras pour ce que je suis, soit il ne m’aimeras pas. Il n’y a pas de contre-mesure.
Sms reçu à 21h34:
Merci Chérie :) Tu me manques aussi. passe une bonne soirée. je t’embrasse.
Leçon retenue !
Histoire à suivre…