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La Ridelle

Il y a quelque temps, j’étais tombée sur une petite annonce d’une asbl qui recherchait une famille pour s’occuper de personnes handicapées. En contre partie, il mettais à dispostion de la famille une maison familialle en pierre située à la campagne.
Cela avais suscité en moi pas mal de réflexion.
Et je mettais dit que c’étais peut-être une solution pour Ced et moi de mettre un peu d’argent de côté afin de réaliser nos rêves de propriétaire. Voilà quelque temps que nous aimerions avoir notre chez nous. Nouvelle construction ou une maison déjà construite ? C’est un sacré dilemme entre nous.
Mais tout ca, c’est un beau rêve. Surtout dans notre situation financière actuelle.
Donc je cherche des solutions.
Et pourquoi pas celle-ci?
Donner un an de notre vie pour un tel projet. S’occuper de personne qui ont besoin d’un encadrement de type familial en contre partie d’un logement. Cela nous permettrais d’économiser et de mettre un peu de côté.

J’ai donc pris contact avec l’asbl, et après avoir discuter plus concrètement du projet, nous avons fixé un rendez-vous pour nous rencontrer après en avoir évidemment longuement discuté aussi avec Ced.

Nous voilà le jour fixé pour la rencontre.
La tête remplie de questions, nous rencontrons le directeur avec qui nous avons une entretien d’une bonne heure. Nous obtenons les réponses à nos questions et c’est la tête plus clair que nous resortons de l’entrevue.

Pour ma part, je suis tentée par l’expérience. même si ce n’est pas tout à fait ce que nous avions imaginé. Certaines choses seraient pour moi à négocier; comme notre participation pour le loyer, notre engagement...
Ced lui est beaucoup moins partie prenante pour le projet. C’est effectivement beaucoup d’investissement personnel et de responsabilité pour pas grand chose en retour finalement.

Sur le chemin du retour, nous essayons de trouver la fameuse maison afin d’avoir une idée plus concrète, mais nous ne la trouvons pas.

Finalement, après avoir raconté notre entrevue a des amis et nos parents respectifs, le chapitre "La Ridelle" s’est classé de lui même. Ce n’est pas pour nous.

J’en retiendrais malgré tout une phrase de Ced : "Finalement, je me vois mieux prendre la responsabilité d’avoir un enfant plustôt que de devoir prendre sous ma responsabilité la vie de plusieurs handicapés adultes".
Ce n’est pas tombée dans l’oreille d’une sourde.