Quand les questions encombrent l'esprit...
Réveil dans cette chambre d’amis qui me devient si familière. Réveil calins aux creux de ses bras…
Ombre au tableaux, peu de projets constructifs pour la journée. Si au moins le soleil illuminait ce jour hebdomadaire où le temps est suspendu. Je me sent seule, je n’arrive plus à me contenter d'être à ses côtés, de le regarder évoluer ...
Mercredi à laisser des traces…
Lorsque ces parents rentrent du marché aux alentours de 13h, 13h30, nous avons dînner et sommes en train de regarder un film quelqu’onque.
On flâne de pièces en pièces.
Je me pose à nouveau sous sa couette pendant qu’il copie les cd de son jeu de stratégie.
Je m’ennuie inlassablement.
Et cette perspective ne m’enchante guère.
Nous décidons de nous faire enfin cette toile. C’est lui qui m’invite. Nous allons voir Big Fish à la scéance de 17h.
Obligé de demander notre chemin, Imagibraine est assez difficile à trouver. J’essaie de garder mon calme, nous avons du temps devant nous, mais je sent que Ced n’y parvient pas autant que moi.
Apparement nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée de sortie. De nombreuses personnes font la file aux caisses. J’ai une envie de bonbons, je réponds à cet appel irrésistible. Il n’y as plus de sac. Ced voyant la file s’allonger de plus ne plus ne tiens plus en place, il me presse de le rejoindre.Je ne peux m’empêcher de hausser le ton et le regrette aussitôt. Je le rejoint et m’escuse (j’aurais pas du, je me suis pas énervée pour rien!!!).
Deux heures plongée dans le noir à assiter à un film touchant, sensible, délirant, artistique...
Quoi de mieux pour nous rapprocher, nous réconcillier?
Je l’observe. Je détail son profil avec attention.
Des yeux, un nez, une bouche, qui forme le contour d’un visage masculin que je commence à connaître par coeur. Mon coeur se serre.Il est si beau mon petit homme. C’est si beau un homme…
Nous quittons le parking du cinéma. Nous parlons de ce monde qui bougent, de tous ces gens qui reprennent la même route, qui vont sans doute rentrer chez eux pour aller souper, s’occuper de leurs enfants, où qui vont aller manger un bout au restaurant… de tous ces gens qui vont peut-être se séparer, reprendre leur vie chaqu’un de leur côté, qui vont se connecter sur internet pour garder le contact...
Silence…
Je le regarde, il as les larmes aux yeux… Il me dit qu’il ne sait pas ce qu’y lui arrive, qu’il as envie de pleurer…
Mais pleure mon amour, laisse sortir ce que tu as sur le coeur, ouvre toi à moi...
Ecoute les conseils de ton psy, vit tes sentiments… ne les enfuie pas au fond de toi.
J’ai attendu ça tout le weekends…
Mais non, ...il ravale ses larmes et sa fierté.
Les larmes d’un homme, c’est le plus beau cadeau d’amour qu’il puisse m’offrir…
Si ca doit sortir, j’espère que ca sortiras avant que je m’en aille… Mais il préférerais être seul à ce moment là...
A notre arrivée, le repas nous attends. Sa mère nous à préparé un spaguettis bolognèse.
L’heure passe et il vas bientôt falloir que je me mette en route… Mais je n’ai pas envie de quitter ce cocon.
Il me glisse alors à l’oreille qu’il n’as pas envie de me voir partir. Je lui demande de me donner de bonnes raisons :
- il as envie de dormir avec moi
- de me serrer contre lui
- il m’aime
je succombe et cède à ses désirs ... et aux miens.
Je repense aux moments où j’ai eu tant d’incertitudes la veille… à ces chansons qu’il chantais… et lui glisse à l’oreille que j’espère qu’un jour les paroles de ces chansons me seront destinées...
" Le choix des chansons que j’ai chanté n'étais pas innocent"... Droit dans le coeur…
Lorsque ces parents vont se coucher, nous nous retrouvons à nouveau seul. Je me détends sous ses caresses.
Le voilà dans l’inpection de mon visage et de ses petites imperfections (points, noirs,...) et qu’il me propose de me faire un masque d’argil.
Comment résister ? Quel plaisir de sentir ses mains déposer délicatement la préparation sur mon visage, de le sentir modeler les contous de mes yeux, mon nez, ma bouche,...
Il y a t’il beaucoup d’homme qui se prêtrait a ce genre de chose, qui le proposerait de surcroit?? ? J’en doute ! ;-)
Fatigués nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre…