Quand il prends ma main...
Au réveil, je me suis dit :
« Qu’est-ce que je fais ? J’y vais ou pas ? »
Je crois que c’est le soleil qui m’as décidé et puis je me suis dit ; une journée de remplie, c’est une journée de prise. J’aurais bien l’occasion un autre jour de rester à la maison.
C’est vraiment bizarre.
Quand je n’ai pas de projet, je suis mal à rester à ne rien faire, j’ai envie de voir du monde, de m’occuper l’esprit…
Et dès que j’ai un projet, je dois un peu me pousser pour le réaliser… A n’y rien comprendre…
J'étais déjà en retard en me mettant en route…
Le pauvre. Cette fois-ci je ne me suis plus perdue, j’a trouvé la place en question. Sa voiture (ou plutôt celle de ces parents) était garée pas loin. Il avait été acheté des provisions pour le trajet, et avait même eu l’intention de m’acheter un magazine pour m’occuper durant le trajet … j’ai trouvé cette attention adorable. Il n’y a pas beaucoup de garçon qui aurait ce genre d’idée.
Il était midi passé lorsque nous nous somme mit en route.
Le voyage c’est passé calmement, à discuter un peu.
C’est seulement lors de ce trajet que j’ai compris qu’il est actuellement en licence, il n’as pas encore son permis ! Quand j’ai réalisé cela, j’ai regretté de ne pas avoir prit ma voiture. Mais finalement ce fût une excellente chose pour lui, il auras ainsi eu l’occasion de faire un voyage plus long sur autoroute.
A notre arrivée à Oostende, le soleil brillait bien haut dans le soleil, le ciel était bien dégagé. Il n’y fallu qu’une petite demi-heure pour que le brouillard envahisse le ciel et notre champ de vision… C’est devenu tout triste d’un coup !
Et je crois que notre moral en as prit un coup aussi. Nous étions pas en grande forme tout les deux.
Nous avons cherché un endroit sympa pour nous restaurer, il a tenu à m’emmener dans un restaurant qu’il connaissait.
Une fois rassasié nous avons retrouvé notre engouement pour l'échange oral, nous revoilà partis dans nos débâts autour d’un cappucino.
Il n'étais pas question de quitter la mer sans l’avoir vue de prêt ; nous avons été marcher un peu dans le sable en guise de digestion.
De retour dans la rue commercante, aux environs de 16h, nous avons décidé de reprendre la route et pourquoi pas de terminer la journée devant un écran de cinéma.
Nous avons presque fait la route uniquement pour manger un bout, il faut dire que le temps n'étais pas propice à autre chose ! Il nous a fallu un peu de temps pour nous retrouver. Nous sommes toujours des étrangers l’un pour l’autre.
Une fois arrivé à destination, il n’avait plus trop envie d’aller au cinéma. Je ne savais pas trop ce que je devais faire. Rester ou le laisser rentrer chez lui ? De quoi avais t-il envie ? Pour ma part, j'étais partagée… je le laissait décider pour moi.
Il vait envie de marcher. Nous revoilà parcourant les rues de sa ville natale tout en échangeant un tas de choses (idées, souvenirs, hypothèses, conceptions,…). Echange enrichissant.
Il me parle de lui, de son pays, du rugby, de ces amis,…
Je lui parle de moi.
Il avait décidé de m’emmener a un endroit bien précis (dont j’ai oublié le nom), à cet effet nous avons prit métrom, bus et tram… c'étais pas la porte à côté ! Mais ca valait le déplacement. Très bel endroit, très romantique, éclairé à la lueur des bougies, dans une ambiance de couleures chaudes, des divans ca et là disposés dans des pièces… nOus nous sommes choisis un endroit désert, commandé un verre un Daikiry fraise pour lui, un Malibu pour moi.
Nous avons encore discuté un bon moment assis l’un à côté de l’autre dans un divan des plus exigus, à presque se frôler.
Jusqu’au moment où je lui ai demandé à quoi il pensait et que pour toute réponse il prit ma main dans la sienne.
Et nous sommes restés là à nous caresser, nous découvrir d’une autre manière. De voir nos deux mains enlacées je trouvais cela très beau, presque magique, comme la beauté d’une œuvre d’art.
Il m’as embrassé tendrement, jusqu'à en devenir fougueux.
Un moment à suspendre le temps. Arrêter les aiguilles des montres, empêcher le soleil de se lever,…
Hier à la même heure (21h30), nous nous sommes retrouvés dehors dans la rue d’une ville comme une autre. Un nouveau couple seul au monde qui ne voit plus personne, pour qui plus rien n’as d’importance à part le moment présent. J’ai eu comme l’impresion qu’un voile qui nous séparait s'était envolés au loin. J'étais enfin vraiment moi, sans retenue. Je pouvais le regarder comme j’en avais envie, le toucher sans craintes qu’il ne l’interprête d’une mauvaise manière.
Je ne m’y attendais pas vraiment, je pensais qu’il voudrait prendre son temps… C’est vrai qu’au moment où je me suis retrouvée assise si prêt de lui dans un endroit si romantique, je me suis bien posée des questions… ; mais ca m’as juste traversé l’esprit. Je ne pensait pas à cela… je laissait faire.
On as fait un détour par un quick, là c'étais un peu moins romantique mais bon… fallais bien manger un petit quelque chose.
La soirée était déjà bien avancée, on a hésité à prendre un dernier verre mais j’ai préféré rentrer.
Nos derniers moments, nous les avons passés dans sa voiture à échanger nos dernières impressions. Il m’as confié un livre de son auteur préféré « Pablo Neruda », c’est un auteur Chilien. J’ai prit ca comme un cadeau, je sait que c’est important pour lui ! C’est un recueil de poèmes, « La centaine d’amour ». J’espère que je saurai le lire, le décripter comme il se doit. J’ai un peu peur de ne pas être à la hauteur et de ne pas le comprendre comme lui l’as compris. Il en parlait si bien, avec tant de ferveur et de passion. J’espère pouvoir en faire autant.
Il étais 23h quand j’ai repris la route pour chez moi.
Lui, il sortais à nouveau avec des amis… j’aurais préféré…
Une fois rentrée, je lui ai envoyé un sms pour le rassurer.
J’espérais qu’il y réponderais… il n’en as rien fait.
Les parents n'étaient pas encore couchés quand je suis rentrée.
Le temps de raconter succintement ma journée, de récupérer mon chat et je fillais sous la couette… Etre en forme pour affronter la prochaine journée à venir…