Una Historia
Ma vie change encore.
J’avais peur que cela n’arrive plus avant un certain temps, j’avais peur de ne plus en avoir le courage. Peur que ce ne soit pas le moment. Mais la vie est ainsi, elle bouge, elle reste toujours imprévisisble, ...heureusement.
Je suis arrivée un peu en retard à notre premier rendez-vous !
Ne dit-on pas qu’il faut se faire désirer ? Il n’y avais plus assez d’essence dans la voiture j’ai du faire un léger détour pour refaire le plein. Ce qui m’as mit un quart d’heure en retard.
Sur la route j'écoutais Thierry Amiel. Parfois ces chansons me donnent la pêche, parfois elles me font monter les larmes aux yeux.
Nous devions nous retrouver sur la place Dailly, mais je l’ai loupée de peu, je suis allée bien trop loin. Je me suis garée dans une rue pas loin du théâtre le Public et je l’ai appelé (quartier Madou). Il est venu m’y rejoindre.
Premier face à face. Il est un peu différent de ce que j’avais pu imaginer, plus classique… Mais...pas déçue.
On laisse les voitures là, on vas prendre le métro ce seras plus simple à ces heures de pointes.
Sur le trajet, on échange nos premiers mots, les premières impressions arrivent… Est-ce vraiment les premiers moments les plus importants ? Est-ce vraiment à ce moment là que se joue bcp de choses?
J’avais bien deviné, il avait l’intention de m’emmener à la patinoire. Comme nous avions une heure et demi devant nous, nous avons prit notre temps et discuté.
Pleins de sujet de conversations nous sont venus spontanément, nous ne nous sommes pas aperçut que le temps passait.
Et nous nous sommes retrouvés devant la porte de la patinoire en un rien de temps.
J'étais un peu stressé de remonter sur une patinoire après autant de temps. Mais finalement, tout s’est bien passé, je ne suis pas tombée une seule fois, lui non plus d’ailleurs!
Premiers regards, premiers rapprochements. C'étais bizarre de se retrouver sur une patinoire avec un garçon et de ne pas lui donner la main… je lui ai donné la mienne sans arrière pensée, mais je ne sait pas comment il l’as prit. De toute façon, il préférais patiner seul, il avait plus d'équilibre qu’as deux...
On s’est arrêté un petit quart d’heure pour discuter autour d’un verre, mais ce n’est finalement pas le meilleur endroit pour converser, la musique est bien trop forte. Vers 21h, nous quittons le froid artificiel de cet endroit.
Nos estomacs crient famines en coeur. On reprends le métro pour nous rendre au centre ville. Je ne sait pas où il m’emmènes… je le suit, confiante tout en ayant repris nos discutions, on n’arrêtes pas de bavarder.
Finalement, on se retrouve devant un bar à TAPAS, excellent choix!! ! (J’ai oublié de vous dire que M. est originaire du Chilli).
On as discuté que j’en ai presque perdu l’appétit.
On as passé tellement de temps dans ce restaurant que quand j’ai regardé l’heure j’ai vraiment été surprise de me rendre compte qu’il étais déjà 23h passé ! Durant nos discussions, je lui ai évidemment parlé de moi et de mon passé mais je ne lui ai pas tout dit. Je n’ai pas dit que je ne travallais plus depuis plus d’un mois, je n’ai pas dit que je voyais le Prof.J, je n’ai pas dit que j’allais me faire hôspitaliser, chaque chose en son temps...
Il m’as dit une chose importante, il pense que l’une des erreurs que j’ai pu faire avec mes ex, c’est de na pas avoir prit le temps de nous connaître avant d’entammer une relation...en quelque sorte de ne pas avoir prit le temps d'être avant tout chose, des amis. C’est ce que nous sommes en train de devenir. Nous avons tout notre temps et pourquoi pas essayer de cette manière là pour une fois. De toute façon à l’heure actuelle, je ne sait pas ce que je désire avec lui !
On est passé au Mezzo, un café où l’un de ses collègues du Rugby travaillent comme DJ. Le vin m’avais un peu enivré et je sentais la fatique me gagner, je n’ai pas voulu y prendre un dernier verre.
Nous sommes retournés jusqu'à nos voitures,...à pieds, le temps de me réveiller avant de reprendre la route.
Je crois qu’on as mit plus d’une heure, j’avais mal partout mais c'étais agréable de se ballader comme ca dans une ville à moitié endormie.
C'étais le moment de nous quitter...
Il m’as montré le chemin pour retrouver l’autoroute.
Moi je rentrais chez moi.
Lui il allais rejoindre des amis en boîte.
J’aurais préféré qu’il rentre chez lui…
A deux heures du matin, j'étais dans mon lit et je m’endormais en repensant à cette nouvelle histoire qui commencais…