Vie Privée, Vie Publique (suite et fin!)
J’avais dit que je reviendrais; me voici.
Je suis pas bien, un peu fiévreuse je crois.
En ce moment tout vas mal.
Que ce soit au matin, à midi ou à minuit, je me sent mal...
J’angoisse… J’attends quelque chose qui ne vient pas.
Voilà plus d’un mois que je n’ai pas réglé mon réveil pour le lendemain matin, déduisez-en que je ne travaille plus en ce moment. Je ne sait plus quoi faire pour m’occuper l’esprit et le corps. Chaque matin, je me demande à quoi ca sert de me lever. Le soleil lui c’est levé, il a un but à accomplir, mais moi..."A quoi je sert"
J’ai un toit au-dessus de ma tête, trouvé mon secteur professionnel, des parents formidables qui m’adorent et que j’adore, je gagne ma vie, une petite Lupo à moi toute seule (enfin en ce moment je la prête à mes parents qui ont déclassé leur auto un mois le mois précédent), J’ai tout ce qu’il faut.
Ma mère me disait : « pense à toi avant toute chose, à t’assurer une vie professionnelle pour l’avenir, un toit et des revenus financiers… ».
J’ai pensé à moi et j’ai acquis tout cela… Ca ne me suffit pas, c’est même pire que cela…
ça ne me sert à rien… Il me manque toujours le principal…
Ma moitié.
Je le supporte de moins en moins et ca me rends la vie insipide.
Je ne sait plus pourquoi je vis, pour qui… l’impression que je perds mon temps.
Ce temps qui passe, qui m‘échappe… que je n’arrives pas à ralentir, à suspendre…
C’est presque devenu comme un dégoût, un goût amère chaque soir au moment d’en finir à nouveau avec une journée de plus.
Et demain qui ne présage rien de mieux, de plus exitant.
Evidemment et fort heureusement, je ne sait jamais à l’avance de quoi seras fait le lendemain… Chaque soir : espoir que demain sera mieux qu’aujourd’hui.
Et quand un jour cette aubaine ce produit, ce soir là le souhait est d’espérer la même chose à l’infini, jours après jours… que cela ne s’arrête plus jamais.
« Que le meilleur de ton passé soit le pire de ton avenir »
Un journal intime ; c’est écrire au jour le jour sa vie.
Avant de pouvoir appliquer cette théorie, il faut que je vous parle un peu de mon passé.
J’ai choisi de vous exposer un passé le plus proche possible.
Je n’ai point envie de vous raconter ma prime enfance, mon adolescence, mes joies et peines passées…( j’ai une quinzaine de cahiers qui contiennent une majeure partie de ces années là) juste ce qu’il faut pour pouvoir m'épancher au jour le jour.
Parfois si besoin est, je vous raconterai volontiers mes souvenirs anciens.
Sachez tout de même que depuis toujours je cherche…
Je cherche un amoureux, un petit copain, un amant, un mari… un homme.
Un homme , un et un seul homme. Ma moitié.
Je n’ai jamais étée une adepte des aventures, je n’aimes pas cela, ce n’est tout simplement
pas dans ma nature…ce n’est pas moi.
Malgré tout, les aventures, je les ai collectionnées malgré moi.
Je me suis jetée à corps perdu dans des histoires compliquées, faussées, …peut-être même perdue d’avance. Et je me lance surement toujours dans ce genre d’histoires.
Mais à chaque fois j’ai voulu y croire, croire que si amour il y avait, il surmonterai tous les obstacles. Et je suis tombée, et tombée, et tombée et retombée, et reretombée…
Il fallait se relever, essuyer les échecs, les déceptions, les désillusions, tirer parti et expérience de ces défaites amoureuses. Mais cela non sans laisser de traces.
Forte et fragile à la fois. C’est de cette manière que je peux me décrire.
Ma fragilité est à fleur de peau en ce moment.
Elle est trop importante au jour d’aujourd’hui.
Pendant des années j’ai voulu la refouler, la voiler,l’ignaurer…
Je l’ai laissée, à plusieurs reprises déjà, affluer à la surface, pendant quelques temps, histoire de souffler, de faire une pause, de recharger les batteries pour repartir à l’assaut de la vie, la vraie vie injuste et dure.
Mais aujourd’hui elle s’est installée et me bouffe de l’intérieure.
Cette fois je dois aller au bout des choses.
Terminé pour ce petit bout de moi…
Suite au prochain texte…
Line
:cry :